L'année 2012 va bientôt se terminer. Toutes les sociétés de gestion se prennent au jeu sur les prévisions boursières et économiques pour 2013. Sur les chaines financières ou la presse, certains prédisent un rattrapage à la hausse des indices européens via les cycliques et une possible sortie de crise de la zone euro. D'autres sont prudents sur les conséquences du "fiscal cliff" aux Etats-Unis. Dernièrement, le Japon peut représenter une opportunité d'investissement grâce à l'instauration d'un nouveau gouvernement qui prône pour une politique monétaire très accommodante dans le but de déprécier le yen.
Personnellement, la prudence est de mise car les prévisions sont dictées par le comportement des marchés et peuvent vous induire facilement à l'erreur dans vos investissements. Du coup, je vous recommande de déterminer vos convictions par votre propre analyse à partir de sources tangibles. Voici mes 5 convictions fortes pour l'année 2013
1. Dur retour à la réalité pour l'économie américaine
Depuis que le "fiscal cliff" aux Etats-Unis est dans le viseur des marchés, de nombreux gérants constatent que les indices européennes résistent plutôt bien et sont confiants sur un compromis. Franchement, ce n'est qu'une façade de l'économie américaine car les républicains et démocrates doivent s'entendre principalement sur une hausse d'impôts des classes aisées pour clore le dossier.
En ce qui me concerne, j'ai des doutes sur la capacité à rebondir des Etats-Unis dont les gérants croient toujours à ce mythe. Primo, le nombre d'Américains qui reçoivent des coupons alimentaires a atteint un nouveau sommet en septembre 2012 de l'ordre de 47 710 324 millions, soit 15.2 % de la population totale des USA. Cela montre que les Américains s'appauvrissent si nous référons sur le tableau ci-dessous. Deuxio, la dette publique a plus que doublé en 10 ans passant de 33.6 à 74.1 % du PIB. Tertio, le taux de chômage inférieur à 8 % est mis en doute par des détracteurs républicains et un certain Olivier Delamarche car des personnes qui sont découragées du marché de l'emploi sortent des statistiques.
En Bourse, j'ai la conviction que ses informations prises à la légère par M. le Marché ne sont pas intégrées dans les cours. Tôt ou tard, la nature reprendra par un dur retour à la réalité dont Wall Street consolidera et de même pour les places financières européennes et asiatiques.
1. Dur retour à la réalité pour l'économie américaine
Depuis que le "fiscal cliff" aux Etats-Unis est dans le viseur des marchés, de nombreux gérants constatent que les indices européennes résistent plutôt bien et sont confiants sur un compromis. Franchement, ce n'est qu'une façade de l'économie américaine car les républicains et démocrates doivent s'entendre principalement sur une hausse d'impôts des classes aisées pour clore le dossier.
En ce qui me concerne, j'ai des doutes sur la capacité à rebondir des Etats-Unis dont les gérants croient toujours à ce mythe. Primo, le nombre d'Américains qui reçoivent des coupons alimentaires a atteint un nouveau sommet en septembre 2012 de l'ordre de 47 710 324 millions, soit 15.2 % de la population totale des USA. Cela montre que les Américains s'appauvrissent si nous référons sur le tableau ci-dessous. Deuxio, la dette publique a plus que doublé en 10 ans passant de 33.6 à 74.1 % du PIB. Tertio, le taux de chômage inférieur à 8 % est mis en doute par des détracteurs républicains et un certain Olivier Delamarche car des personnes qui sont découragées du marché de l'emploi sortent des statistiques.
En Bourse, j'ai la conviction que ses informations prises à la légère par M. le Marché ne sont pas intégrées dans les cours. Tôt ou tard, la nature reprendra par un dur retour à la réalité dont Wall Street consolidera et de même pour les places financières européennes et asiatiques.