21 mai 2014

A l'AG de SEB

En tant qu'actionnaire au nominatif pur, je me suis rendu à l'Assemblée Générale de SEB au Palais Brogniart le jeudi 15 mai 2014. Dès le départ, le PDG du spécialiste du petit électroménager, Thierry de la Tour d'Artaise, a présenté les résultats financier de l'année 2013 avec un chiffre d'affaires de 4161,3 M€ contre 4059,7 en 2012, soit une hausse de 2,5 %. Cependant, 116 M€ en chiffre d'affaires ont été perdus à cause des effets de change dont le real brésilien, le rouble et le dollar sont les premiers responsables.
Dans le détail, 54 % des ventes ont été réalisés dans les pays matures et le solde restant chez les pays émergents. Parmi les pays qui ont le plus déçu, il y a la France, le Benelux, l'Italie, la Turquie et la Russie.


Concernant la stratégie 2014, la prudence sera de mise dans les pays où les troubles sociaux ont atteint la zone rouge tels que l'Egypte, l'Ukraine, la Thaïlande et le Brésil. Comme en 2013, les perspectives de croissance en France (1er marché mondial) restent moroses à cause du manque de visibilité globale généré par le gouvernement actuel. Quant au Japon et à la Russie, les ventes marqueront respectivement le pas à cause des Abenomics (ce que je suppose !) et du lien indirect du conflit ukrainien en plus de la baisse de sa devise. Afin de conserver sa position de leader mondial, le groupe mise sur :
- L'innovation,
- L'optimisation des coûts opérationnels,
- La préparation à la révolution digitale,
- La poursuite de son développement dans les pays émergents en particulier en Afrique et en Asie.
Par ailleurs, le PDG a confié que le marché du petit électroménager reste fragmenté dont SEB détient 8 % de parts de marché au niveau mondial. Pour l'augmenter, son personnel va travailler sur d'autres relais de croissance comme le vieillissement de la population.

Produits de SUPOR (filiale chinoise)

Lors de la session questions-réponses, j'ai eu la chance de poser trois questions :
1. Faut-il se résoudre dans les années à venir que la France ne soit plus le premier marché mondial du groupe ?

Il y a des chances que ça arrive si la Chine émerge. Avec humour, le PDG rappelle que les Chinois sont plus nombreux que les Français.

2. Dans les 22,36 % du capital des actionnaires étrangers, quels sont les nationalités les plus représentées ?

Les fonds anglos-saxons représentent une part prépondérante sans oublier le traditionnel fond norvégien.

3. A propos du conflit Russie vs Ukraine, ne craignez-vous pas une hausse des prix des matières premières tels que l'aluminium et le nickel sachant que pour ce dernier, la Russie est un des premiers producteurs mondiaux ?

Si la situation s'empire, cela pourrait avoir un impact négatif sur les coûts de production en particulier sur le nickel. En espérant que cela reste à un horizon de court terme.

NB : A titre personnel, les réponses aux questions sont juste un résumé ou une interprétation des propos du PDG du groupe SEB.

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