29 octobre 2014

Chauffez votre portefeuille avec Gazprom



Fondée en 1989, Gazprom est une entreprise spécialisée dans la chaine de production du gaz naturel tant en amont qu’en aval dont le principal actionnaire est l’Etat russe. En 2013, elle produit 73 % du gaz naturel russe et 13 % au niveau mondial, puis détient les plus grandes réserves mondiales avec une quote-part avoisinant 17 %. Ses principaux clients sont les pays de l’ex-URSS et l’Europe. Au niveau de la capitalisation boursière, elle est la première au niveau national et fait partie du Top 20 mondial dans le secteur Pétrole et Gaz. Pour se prémunir de la dépendance gazière, elle se diversifie à petite dose dans des activités pétrolières, d’électricité et de chauffage. Coté extra professionnel, Gazprom aime le football en étant le sponsor officiel de l’UEFA Champions League et sponsorise des clubs tels que le Zenith Saint-Pétersbourg et FC Schalke 04.

Lire ma suite sur Tendance.com

20 octobre 2014

Olivier Delamarche - Sicavonline - 20/10/2014

La face cachée de la baisse du pétrole

Depuis le début août 2014, le prix du pétrole que ce soit le WTI américain ou le Brent de la Mer du Nord continue sa chute vertigineuse. La plupart des professionnels de la finance se réjouissent car c’est bon pour les marges des entreprises. Néanmoins, pour que ce soit réellement bénéfique, il faut que la demande réponde présente. Quant à la principale raison du massacre de l’or noir, ils pensent que les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite se sont entendus pour faire pression à la Russie. Tout en sachant que la manne pétrolière représente une part importante de ses recettes budgétaires. A titre personnel, cela me semble être un argument réducteur du fait de la grande influence américaine dans la presse et les médias financiers, et je vois que M. le Marché envoie des messages qui pourraient être fatals à la première puissance mondiale.

Lire la suite sur Tendance.com

9 octobre 2014

Une nouvelle aventure commence

Depuis le 5 septembre 2014 au soir, j'ai décidé de changer de cap en quittant sans regrets mon poste dans le BTP via une rupture conventionnelle moyennant une indemnité de licenciement car d'une part ma passion pour l'investissement financier prenait le pas sur ma vie de salarié et d'autre part travailler pour le compte d'un tiers, contrairement aux idées reçues, s'avère plus contraignant à tous les niveaux.

7 octobre 2014

Jean-François Faure d'AuCoffre.com - BFM Business - 06/10/2014


Sur cette vidéo, le président d'AuCoffre.com Jean François Faure vous explique pourquoi il n'y a pas de cours officiel de l'or en France.

3 octobre 2014

L'or : Un investissement de convictions (2ème partie)

Plutôt d'écouter naïvement le consensus sur l'or dont Warren Buffett en fait parti, il est préférable que vous fassiez votre opinion. Deux types d'investissements existent : le physique via les pièces et les lingots et le papier via les minières aurifères. Par ailleurs, je m'abstiendrai de mettre un kopek sur les produits dérivés tels que les ETF ou les contrats à terme car le risque de contrepartie est élevé. Pour vous convaincre d'en avoir dans l'objectif de diversifier votre patrimoine, voici six bonnes raisons qui pourraient faire pencher la balance dans le sens positif :

Lire la suite sur Tendance.com

2 octobre 2014

Vers un conflit entre l'Allemagne et la BCE ?

Les tensions s'accroissent entre l'Allemagne et la Banque Centrale Européenne, et cette fois elles s'expriment ouvertement, à travers une intervention du ministre des finances Wolfgang Schäuble devant le parlement allemand, le Bundestag. L'homme fort d'Angela Merkel occupe le poste clé des finances depuis 2009, ses déclarations ne sont donc pas à prendre à la légère.
Wolfgang Schäuble commence d'abord par exprimer ses réticences face à la volonté de la Banque Centrale Européenne, récemment annoncée par Mario Draghi, d'acheter des prêts titrisés ainsi que des obligations bancaires, c'est-à-dire de continuer à apporter des liquidités aux banques et de faire enfler le bilan de la BCE. Ensuite il pointe un vrai problème de fond dont nous avons déjà parlé ici, celui du conflit d'intérêt dans lequel va se retrouver la BCE. En effet, à partir du mois de novembre, celle-ci doit s'occuper de la supervision des 120 principales banques de l'Union européenne. Elle va donc étudier leurs comptes en profondeur, mesurer leur solidité financière, passer en revue l'ensemble de leurs actifs. Et dans le même temps, elle pourra acheter ces mêmes actifs qu'elle connaîtra comme personne sur le marché. La BCE sera juge et partie, sans avoir de comptes à rendre à aucune autorité, décidant seule de sauver ou pas telle ou telle banque. Etant donné le penchant laxiste de Mario Draghi, on peut surtout prévoir qu'il aura tendance à renflouer indéfiniment des banques devant être restructurées, ce qui aura pour conséquence de dégrader encore le bilan de la BCE...
Wolfgang Schäuble demande justement la séparation, au sein de la BCE, de la politique monétaire et des missions de supervision bancaire. Certes, mais il aurait fallu y penser avant et confier cette supervision à une autre structure ! Et puis sérieusement, si une telle séparation est concédée par Mario Draghi, quelle valeur aura-t-elle ? Les grandes banques nous vendent l'existence d'une "muraille de Chine" entre le département crédit (qui détient de ce fait des informations pointues sur les entreprises que le marché ignore) et celui des fusions et acquisitions, l'expérience montre qu'il ne faut pas lui accorder beaucoup de valeur.
En plus des mises en garde du ministre des finances, d’autres sources de conflits existent. La cour constitutionnelle de Karlsruhe pourrait bloquer un éventuel plan de Quantitative easing sensé venir en aide à un pays en difficulté (il s’agit du programme OMT annoncé en septembre 2012 par Draghi). D’une toute autre nature, les succès électoraux du nouveau parti AfD, Alternative fur Deutschland (anti euro), qui grignote sur l’électorat de la CDU, celui d’Angela Merkel, pourraient pousser Berlin à durcir ses positions face à la BCE.
L'euro était un "super deutsche mark" lors de sa création, il a été vendu comme tel aux marchés. Les crises de la Grèce, de Chypre, des dettes souveraines en 2011 (les taux italiens et espagnols qui flambent) ont déjà obligé à une large intervention de la Banque Centrale Européenne, bien plus que ce que souhaitaient les Allemands. La poursuite d'une politique laxiste et opaque, au moment où la Fed réduit son QE et parle de remonter ses taux, accentue les divergences. L'euro a déjà perdu 10% en quatre mois face au dollar, une telle glissade ne se voyait pas au temps du deutsche mark ! Cela ne peut pas plaire à Berlin. Il est difficile de prévoir comment un clash pourrait se matérialiser, mais on y progresse à grands pas.

Philippe Herlin
Source : GoldBroker.com